Désignation des conducteurs ayant commis une infraction : publication du référentiel de la CNIL
7 mai 2021
Afin d’accompagner les organismes publics et privés devant désigner les conducteurs ayant commis une infraction au code de la route, la CNIL a adopté un nouveau référentiel.
Il actualise l’ancien cadre de référence (AU-10) qui n’a plus de valeur juridique depuis l’entrée en application du RGPD.
Le projet de référentiel cible trois finalités (objectifs) différentes :
• la désignation, auprès de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI), de la personne qui conduisait ou était susceptible de conduire le véhicule lorsque l’infraction a été constatée ;
• le suivi de la procédure de recouvrement des contraventions au code de la route dont peuvent être redevables pécuniairement les organismes publics ou privés ;
• la réalisation de statistiques anonymes (analyses statistiques des types d’infractions routières et des sinistres), notamment en vue d’adapter les formations de prévention routière.
Des précisions ont ainsi été apportées au référentiel concernant :
• les organismes concernés par le référentiel ;
• les données susceptibles d’être collectées ;
• la réutilisation des données ;
• les destinataires.
Related Posts
Droit du travail et règlementation sur la protection des données : des relatio... 29 avril 2021 | Pascaline Neymond

Quel risque encourt-on à vendre un fichier clients non déclaré à la Cnil ?... 3 décembre 2013 | CMS FL
Le RGPD et les RH : comment présenter simplement ce qui semble compliqué ?... 30 août 2018 | CMS FL

RGPD : les analyses d’impact concernant les traitements de données RH ré... 9 avril 2021 | CMS FL Social

Les modalités de traitement des données de paiement dans le cadre d’une ... 20 mars 2014 | CMS FL
Droit à l’oubli : CNIL = 1/Google = 0 9 juin 2016 | CMS FL

Données économiques : l’obligation de diffuser... 19 mai 2020 | Pascaline Neymond

Dans quelle mesure la loi Informatique et Libertés permet-elle de surveiller le... 1 avril 2015 | CMS FL

Articles récents
- Droit Social + marque une pause estivale
- Sanctionner le management toxique : le comportement de l’employeur ne minore pas la faute du salarié
- Mi-temps thérapeutique : un temps partiel original ?
- Uber n’est pas un employeur
- Licenciement après la conclusion d’une rupture conventionnelle : dans quelles conditions et avec quels effets ?
- Répartition du personnel et des sièges entre les collèges électoraux : le juge saisi doit obligatoirement statuer
- La cour d’appel de Versailles estime que les titres-restaurant relèvent des activités sociales et culturelles
- Maladie et congés payés : nouvelles perspectives
- Les personnes engagées dans un projet parental sont protégées des discriminations au travail
- Le licenciement d’un salarié victime de harcèlement est-il toujours nul ?