Webinaire – Actualité sociale : peu de lois mais une jurisprudence vigoureuse
24 mai 2022
Mardi 21 juin 2022 de 09h00 à 10h30
Alors que la crise sanitaire semble désormais s’éloigner, la conjoncture politique se traduit par un fort ralentissement de l’activité parlementaire dans l’attente des résultats des prochaines élections législatives.
Dans ce contexte si particulier, un texte récemment publié doit néanmoins retenir l’attention. Il s’agit de la loi n° 2022-401 du 21 mars 2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte, qui modifie substantiellement la définition du lanceur d’alerte et renforce la protection dont ils peuvent bénéficier. Ces nouvelles dispositions sont susceptibles d’avoir des incidences non négligeables pour les entreprises.
A l’inverse de l’activité législative et réglementaire, l’activité jurisprudentielle de ces derniers mois se révèle quant à elle, à la fois dense – par le nombre décisions rendues – et très riche, du fait de l’importance de ces décisions, qui émanent tant du juge judiciaire que du juge administratif.
La décision sans conteste la plus attendue est certainement celle qu’a rendue la chambre sociale de la Cour de cassation à propos du barème d’indemnisation du licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Interrogée sur la validité du barème au regard des conventions et traités internationaux ratifiés par la France et sur la possibilité pour le juge d’écarter ce barème s’il estime – dans le cadre d’un contrôle in concreto – que celui-ci ne permet pas d’assurer une juste réparation à la victime, la Cour a répondu par la négative aux deux questions.
Un point sera fait sur les règles établies en matière de réparation des accidents du travail et maladies professionnelles lorsque la faute inexcusable de l’employeur est reconnue, dans la perspective de nouvelles décisions de la deuxième chambre civile.
Le Conseil d’Etat n’est pas en reste. Plusieurs décisions structurantes ont en effet été rendues récemment concernant les plans de sauvegarde de l’emploi (contrôle de l’administration, niveau de conclusion de l’accord collectif portant PSE, appréciation du périmètre de reclassement) et le régime des sanctions administratives – véritable alternative à la sanction pénale – dont le contentieux se précise progressivement.
Inscrivez-vous directement sur notre application Droit Social + (Menu : Conférences)
Programme :
- La loi du 21 mars 2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte
- Les décisions de la Cour de cassation relatives au barème Macron
- La jurisprudence récente du Conseil d’Etat en matière de PSE
- Point sur la jurisprudence en matière de faute inexcusable de l’employeur
- La jurisprudence récente du Conseil d’Etat en matière de sanctions administratives
Intervenants :
Avec un panel de nos avocats en droit du travail et protection sociale :
Olivier Dutheillet de Lamothe, Avocat associé, Responsable de la doctrine sociale
Ghislain Beaure d’Augères, Avocat associé
Pierre Bonneau, Avocat associé
Elodie Bossuot-Quin, Avocate associé
Maité Ollivier, Avocate counsel
Thierry Romand, Avocat associé
Related Posts
Validité de l’accord collectif portant PSE : l’administration doit contrôl... 18 mai 2022 | Pascaline Neymond
L’UES : confirmation d’un nouveau périmètre de négociation d’un accord ... 17 mai 2022 | Pascaline Neymond
Le Tribunal des conflits défend le bloc de compétence administrative en matiè... 22 juin 2020 | CMS FL Social
Le nouveau champ d’application des accords de groupe... 22 juin 2017 | CMS FL
Covid-19 : de nouveaux aménagements des délais en matière sociale !... 19 juin 2020 | CMS FL Social
Licenciement pour inaptitude physique consécutive à un accident du travail (1)... 5 novembre 2021 | Pascaline Neymond
Certificat médical tendancieux ou de complaisance : comment réagir ?... 7 septembre 2015 | CMS FL
Loi Sapin II – Volet Anticorruption 12 janvier 2017 | CMS FL
Articles récents
- Directive Omnibus : Accord du Conseil et du Parlement européen visant la simplification des directives sur le reporting de durabilité et le devoir de vigilance
- Frais de santé : Mise en conformité des contrats au plus tard fin 2026 pour conserver le régime social et fiscal de faveur
- L’interprétation patronale inexacte d’une convention collective est-elle constitutive d’une exécution déloyale ?
- Une proposition de loi pour relancer l’encadrement de l’esport ?
- Gérant d’une société de l’UES : une fonction incompatible avec tout mandat représentatif au niveau de l’UES
- Sécurisation des différences de traitement par accord collectif, un cap à suivre
- L’obligation de vigilance du maître d’ouvrage ne s’étend pas au sous-traitant du cocontractant
- Prestations du CSE : fin du critère d’ancienneté au 31 décembre 2025
- Cession d’une filiale déficitaire : sauf fraude, l’échec du projet de reprise ne permet pas de rechercher la responsabilité de la société mère
- Repos hebdomadaire : la Cour de cassation consacre la semaine civile
